Bwiza (claire de lune )










Beautés,  beautés  et rien d’autre que beautés  

Elles ne viennent que du pays des milles collines

A leur voir marcher je ne peux que les flatter 

Et déclarer que c’est aussi le pays a un milliers des coquines

Et qu’à chaque colline revient mille beautés 
Chacune, 

désolé aux autres je le dis sans rancune.



Mes respects  Da-Vinci avec ta Monalisa 

Mais j’en ai une plus belle et elle se nomme Bwiza

Personnellement  je l’appelle claire de lune 

Car à chaque fois que  dans ses yeux  je regarde

Sensationnellement  pour un instant il me semble 

Que cette affreuse vie est en effet une belle fortune



L’invraisemblable frisson de la nuit 

Et l’impertinente froideur du matin 

Pour moi ont le même nom et se ressemblent

Car à chaque fois que sa voix passe mon ouïe 

Peu importe  qu’il fasse jour ou nuit

J’ignore pour quoi il faut toujours que je tremble



"Prends garde de pas être trop rêveur"

Me répète souvent  ma tendre mère

"Car si tu te laisses trop emporter

Par ces brèves illusions de bonheur 

Tu risques de te retrouver dans la misère"

Sait-elle  au moins quelle  est ta douceur ?



Malgrés tout ça je reste pieds sur terre  

Car aussi belle qu’est la lune 

Elle n’est  Admirée que de loin,

 Du moins, je crois que c’est ce qu’elle préfère   
 
Qu’aurait-elle vraiment besoin?

Y a-t-il une chose que je pourrai y faire ?



Et si  je me mettais genou à terre 

Devant toi mon  billet de fortune

M écouterais  tu au moins 

Si je décidai à cesser de me taire ?

Car je suis tel un malade sans soins 

Mais malgré tout tu ne peux que me plaire.




G3nz3rt.





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